►En vieux drômois, cela donne ceci :

Avec nos savates, au Penol de Cliou, personne ne guenillait et afin d’éviter les forçures, on s’est tout de suite ben échauffé les jambes.
Après un p’tit tracolet pour grimper au Mont Brian, nous v’là déjà avec une vue, permettant de voir à chaille.
La période de chasse nous a permis de découvrir que les saprés sangliers ont encore tout drabonné le tas de maïs, qu’a servi à les appâter.
Même sans latte, on a pu gauler des prunes et s’en goinfrer.
Sortis des buis, on avait ben chaud sous le soleil et à la serve (étendue d’eau naturelle), vers midi, en se mettant à l'ombrejaille, on a mangé en déganaché (manger goulûment).
C’qu’est bien avec cette serve, c'est que l'eau est toujours à la bonne température pour s’y tremper.
Vers la fin, on a pu encore s’empiffrer de figues, tellement mûres, qu’elles pèguaient.
Bon, deux d’entre nous se sont tout écarmaillées les jambes avec c’te sapré saloperie de ronces…, mais pour sûr, quelle belle journée de vacances !
On s’est fait plaisir, comme des gamins ! Arrivés à Vienne, il a commencé à pissouiller, pour prendre, une vingtaine de minutes plus tard, une bonne radée !
On a eu chaud pour cette sortie !

►Et en « traduit », ou en plus « civilisé », cela donne ceci :

Une fois chaussés au village de Cliousclat, personne ne perdit du temps et afin d’éviter les déchirures musculaires, on s’est tout de suite bien échauffé les jambes.
Après un petit sentier escarpé menant au mont-Brian, on pouvait déjà voir très loin.
La période de la chasse nous a permis de découvrir que des sangliers, de fortes corpulences, avaient tout détérioré de l’endroit, où avait été déposé du maïs, comme appât.
Même sans l’aide d’une grande perche de bois, on a pu cueillir des prunes et les manger avec voracité.
Sortis des buis, on avait très chaud sous le soleil et au lac naturel, vers midi et à l’ombre, on put manger goulûment.
Ce qui est bien aussi avec cette étendue d’eau naturelle, c’est qu’elle est toujours à bonne température pour se baigner.
Vers la fin, on a pu encore « s’empiffrer » de figues, tellement mûres qu’elles collaient par le sucre qui suintait.
Bon, deux d’entre nous se sont griffés les jambes avec ces longues ronces, mais pour sûr, quelle belle journée de vacances ! On était comme des enfants.
Arrivés à Vienne, il a commencé à pleuvoir un peu, pour recevoir une bonne vingtaine de minutes plus tard une bonne pluie battante.
On a eu chaud pour cette sortie de ne pas avoir eu la pluie !

CR : Sébastien

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