Démarrage du lieu-dit Richardon, sur un crassier (endroit, où les fermiers entreposaient leur charbon pour chauffer leur maison).
14 participants à l’appel, se mettant dans la peau de Richard-cœur-de Lyon, motivés, à la perspective de ne pas marcher encore sous la pluie.
1er exercice d’angles de marche, à la boussole, afin de se préparer à une apothéose finale d’une chasse au trésor, version course d’orientation.
Nous partîmes donc bon train, à la découverte de ce lac dépaysant, rappelant pour certains la Bretagne, ou pour d’autres le Canada.
Après une pause d’histoire sur la rive gauche de ce barrage semi artificiel, terminé en 1812 et inauguré en 1814, la marche fut cadencée à 5 Km/h.
Le « peloton » a tenu bon, aucune « échappée » notable. Il fallait donc bien faire un petit détour supplémentaire et « sportif », en longeant une presqu’île, évoquant d’ailleurs la légende d’un certain 14 juillet 2009…
L’ambiance au sein du groupe était au beau fixe. Cependant, les péripéties allaient commencer : montée sur un rocher un peu glissant, puis passage d’une clôture avec barbelé.
A ce sujet, Les « gentlemen » sont passés dessus, de manière à ce que les « dames » puissent passer en dessous, le nez dans la boue, au milieu des ronces…
Et nous voilà à travers champs, à découvert, avec des pseudos sentiers balisés par des ronces.
Arrivés à 12h15, par des chemins détournés, aux « roches de Marlin » (lieu Celtique mégalithique), pause pique-nique, avec à nouveau une information culturelle sur la « pierre qui chante », également appelée la « pierre du Diable ».
Redescente par des passages insolites, à l’Azimut, à travers une forêt ou le long de laies, toujours « balisées » bien entendu par des ronces…
Arrivée sur la rive droite du lac pour s’enfoncer dans les profondeurs des gorges du Couzon. Accident au dernier kilomètre, avec une déchirure musculaire.
La « pierre du Diable » avait-elle opéré ? La courageuse marcheuse a décidé, sans aucune hésitation, de continuer, quitte à devoir même ramper…
Récompense de cette journée, avec une chasse aux trésors : la carte, trouvée sous un rocher nous indiquait les angles de visées, permettant aux chercheurs de découvrir des canettes de bière « 1664 », donc, bien plus anciennes que le lac, restées dans le Couzon, depuis cette époque.
Certaines personnes cherchaient dans l’eau avec un bâton, d’autres pêchaient à la main, comme dans leur enfance. Aucun ne fût mort de soif devant la barrique ! Retour au crassier par l’aqueduc. Journée variée tant en dépaysement, relief, qu’en amusement général. Ressenti du groupe comme une belle randonnée.

A bientôt pour de nouvelles aventures…

CR : Sébastien